Cet arbuste Européen est un des plus répandus dans nos forêts et jardins, un de ceux dont on apprend très tôt le nom et qui crée des souvenirs d’enfance de ces noisettes que l’on cassait entre deux pierres.Mais sous ses airs de plante banale il cache des curiosités souvent insoupçonnées

Première curiosité :

Les noisetiers sont hermaphrodites ! C’est à dire que sur la même plante nous allons trouver des fleurs mâles et des fleurs femelles (en février à mars) Les fleurs mâles, sont communément appelées  « les chatons », ce sont des sortes de chapelets d’une dizaine de centimètres, compacts, jaunes et pendants qui dégagent une poussière jaune : le pollen. Autrement dit il s’agit d’un chapelet d’étamines. Les fleurs femelles, elles, se confondent avec les bourgeons. Il faut s’approcher de près pour observer sur certains de ces bourgeons des filaments rouges qui sont en fait le pistil, l’organe qui va collecter le pollen puis se transformer en fruit, donc en noisette.

Seconde curiosité :

Les noisetiers sont des arbustes protandres, c’est-à-dire que les fleurs mâles fleurissent avant les fleurs femelles sur la même plante. Une stratégie qui permet aux noisetiers d’éviter la consanguinité, c’est-à-dire de s’auto polliniser. Pour être plus clair, tous les noisetiers ne font pas leurs floraisons exactement en même temps, il y a des décalages suivant les individus, ce qui permet la fécondation. Une action qui leur promait d’échanger des gènes de façon importante et qui permet une adaptation plus forte aux évolutions de leur milieu.

Étonnant non ? Je vous invite à observer tout cela lors de vos balades et à épater vos amis 😉

Et n’oubliez pas, restez curieux !!!